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Construction d'une nouvelle centrale de Basse chute à Boussières

Construction d'une nouvelle centrale de Basse chute à Boussières

Le chantier de la nouvelle petite centrale de basse chute de GEG, appelée Boussières 2, bat son plein en cet été 2022. C'est l'occasion de revenir sur la genèse du projet et de présenter les particularités de ce chantier !

Toute une histoire

Après presque dix années de développement, GEG ENeR s’est lancé dans la construction d’une nouvelle centrale hydroélectrique de basse chute sur le Doubs, « Boussières 2 ».

Elle est implantée sur le site des papeteries Zuber-Rieder, où GEG ENeR exploite déjà la centrale « Boussières 1 ». Cette première centrale, construite en 1881, avait été dimensionnée pour faire tourner les défibreurs et machines à papier de la centrale. Elle exploite la force motrice d’une dérivation liée à un barrage construit en 1830 pour la navigation par VNF (Voies Navigables de France). Elle est sous-dimensionnée par rapport à l’hydrologie du Doubs, dont le débit moyen annuel est de 103 m3/s : Boussières 2 permettra de turbiner le potentiel restant.

La nouvelle centrale sera équipée de 2 turbines VLH (Very Low Head) pour un débit d’équipement de 53 m3/s, une hauteur de chute de 2,44 m et une puissance installée de 990 kW. Boussières 2 produira en moyenne 5 280 MWh/an, soit l’équivalent de la consommation électrique moyenne de 1 100 foyers.

Plusieurs acteurs locaux et parties prenantes participent aux côtés de GEG ENeR, à la mise en œuvre de Boussières 2 : PPM SAS, MJ2 Technologies, Vinci Construction Maritime et Fluvial, Roger Martin, Ballet Constructions, SNEF, Alpes Contrôles, Groupe Hydrogéotechnique, Envireausol. L’Agence de l’eau Rhône Mediterannée Corse a octroyé une aide de 265 780 € pour la construction de la passe à poissons.


Un chantier dans le lit du Doubs

Le chantier s’est accéléré suite à la réception d’un pont mi-avril, permettant l’accès des engins de chantier à l’îlot sur lequel s’adosse la centrale.

De la place ensuite a été faite sur la zone de chantier très exiguë : un ancien bâtiment de la papeterie et la moitié d’un autre ont été démolis et la zone a été déboisée (avant la période de nidification de l’avifaune).

Un batardeau, une digue de 140m de long sur 4m de large et 2m de hauteur moyenne, a été mis en place pour mettre hors d’eau le chantier. En complément, un système de pompage combinant pompes et bac de décantations garanti la mise à sec totale de la zone de chantier.

Les terrassements de la zone des turbines sont terminés, permettant ainsi d’attaquer la construction de l’enceinte qui accueillera les 2 turbines. Les terrassements des chenaux amont et aval suivront, puis le génie civil de la passe à poissons et du raccordement du nouvel ouvrage au barrage existant. L’installation des éléments mécaniques – dont les turbines VLH, les dégrilleurs, clapet, vannes de garde et la drome - est attendu début 2023, et enfin les divers travaux électriques et automatisme permettront de débuter la phase d’essai de la centrale en au premier trimestre 2023. La mise en service est programmée en mars 2023.

Construction de l'enceinte accueillant les turbines VLH Construction de l'enceinte accueillant les turbines VLH


Maîtrise des impacts du chantier

Un filtre anti matières en suspension (MES) a été installé dans le Doubs tout autour de la zone de chantier, pour limiter l’émission de MES lors des phase critiques de mise en place et dépose du batardeau de chantier. Une sonde de suivi de la turbidité est installée à l’aval du chantier pour vérifie en temps réel l’efficacité du dispositif.

La fédération de pêche du Doubs a réalisé une pêche de sauvegarde à l’intérieur du batardeau avant sa mise à sec totale.

Un pied de Butome en Ombelle, espèce végétale protégée, présent dans la zone de chantier a été transplanté sur une berge à l’aval en rive gauche.

Après construction, la passe à poisson assurera la continuité piscicole (montaison). Les turbines VLH sont ichtyo-compatibles : elles permettent la dévalaison des poissons sans mortalité.


Un 3ème ouvrage hydroélectrique sorti par l'équipe Développement des énergies renouvelables !

Après SHFB en 2015 et la centrale du Bonrieu en 2018, cet actif va venir rejoindre le parc de centrales hydroélectriques en exploitation pour le porter à 12 unités et 27 MW. Avec 7 projets en cours d'instruction actuellement, le rythme des chantiers et des mises en service devrait s'accélérer dans les prochaines années, démontrant ainsi le plein engagement de GEG dans la transition énergétique des territoires.